Cf. : Pour sortir de l’étau « Macron – Le Pen »
J’écrivais dans cet article récent :
« Hors du champ de ruines que décrit Martelli, de quels groupes, de quelles forces pourrait aujourd’hui surgir la formule magique, enthousiasmante et mobilisatrice, qui nous délivrerait de l’hypothèque Macron comme de l’hypothèque Le Pen ?
J’avoue que je reste sur ma faim. »
Il se trouve que hier j’ai assisté à la conférence – débat organisée par l’IHS CGT Var, sur le thème de la marchandisation de la santé dans le Var.
J’en suis sorti ragaillardi, tant par le propos des conférenciers [1] que par des interventions de travailleurs du service de la Santé…
L’état des lieux, après l’avalanche de réformes menées depuis des années, la substitution de la logique marchande à la logique de service public, les revendications et les actions en cours, se prolongeaient d’une forte interrogation sur la suite.
Et nous touchons là à ce que peut être une politique qui donne de l’espoir.
Enrayer la casse, bien évidemment. Mais au-delà, partir du constat vécu des usagers et des personnels, des luttes multiformes des personnels, pour proposer un avenir possible. Retour aux fondamentaux. Imposer avec le soutien de l’opinion la notion de vrai service public de la santé et de vraie sécurité sociale [2]. Bien commun.
La tâche n’a rien d’utopique, et elle peut ouvrir sur d’autres horizons.