La Seyne sur Mer

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Foyer Languedoc

dimanche 23 décembre 1990, par René MERLE

René Merle, Une Mort qui n’en finit pas ? L’écriture de l’idiome natal de la fin de l’Ancien Régime à la naissance du Félibrige, (Sud-Est français de langue d’Oc, zone francoprovençale de France et de Suisse), MARPOC, 1990

Montpellier et Nîmes, les deux foyers du Languedoc oriental.
Proches, liés par des relations familières, mais distincts, voire opposés, les foyers de Montpellier et de Nîmes proposent des destins d’écriture dialectale très différents. L’affirmation continue de l’écriture montpelliéraine contraste avec la rareté d’une écriture nîmoise peu assurée.
Les sociétés académiques des deux villes sont, à la fin de l’ancien Régime, au service des Lumières et de la francisation. Mais la conscience érudite nîmoise affirme la perpétuation de la langue des Troubadours dans les dialectes qui, de l’Océan à la Méditerranée, constituent la langue d’oc, particulièrement dans ceux du Languedoc oriental, alors que l’occitan de Montpellier est plutôt pour les élites locales parole commune conviviale de la Cité, du Clapas. La pulsion d’écriture est inversement proportionnelle à la conscience érudite, preuve s’il en fallait que le texte "occitan" naît de rapports affectifs, personnels, à l’environnement social, et non d’une visée nationalitaire.
Evoquant en l803 le Montpellier d’avant la Révolution, de Belleval écrit : "Dans ce temps-là, un très grand nombre de femmes des plus distinguées même, par leur état ou leur fortune, ne parlaient guère que le patois. C’était même, (et nécessairement d’après ce que nous venons de dire des femmes), c’était pour la plupart des hommes, la langue domestique, et si l’on peut s’exprimer ainsi, la langue du déshabillé. Le Français était pour eux une langue de parure et de cérémonie." Certes la langue, pour être commune, n’en pâtit pas moins des habituelles péjorations sociologiques. Mais elle semble plus péjorée dans l’imaginaire bourgeois à Nîmes qu’à Montpellier. Montpellier, sans renier l’idiome, se borne à opposer le gracieux parler des dames au rude parler du peuple. Nîmes renie l’idiome, rejeté du côté des ouvriers en soie, des tafataires ou des frustes cévenols, et le parler natal ne trouve grâce que parce qu’il apparaît plus francisé que le montpelliérain ou le provençal.
À la fin de l’ancien Régime, au début du l9e siècle encore, bien que la Révolution ait accentué le processus de francisation, l’idiome représente à Montpellier la convivialité commune : il en est d’autant plus exclu de la réflexion érudite publique (Académie, etc). La dominance réelle, ou supposée, de l’idiome dans la parole féminine renforce le sentiment répandu (et renforcé par les publications de la capitale), d’une adéquation du dialecte languedocien, celui de Montpellier particulièrement, à la poésie anacréontique et amoureuse. Ainsi s’est développée, dans une ville commerçante et industrieuse, campée sur des certitudes matérielles et encore loin du Bon Ton français, une écriture du plaisir partagé, qui est aussi un chemins vers la politesse des mœurs et du langage. Certes, la sociabilité, bourgeoise ou populaire, hiérarchise les genres : la chanson, où s’illustrera le modeste employé Gaussinel, est plus "basse" que la fable et le conte, déjà littéraires, où se risquent les amateurs éclairés. Mais, sauf exception, ces textes évitent trivialités et vulgarité. Le destin croisé des femmes et des hommes, de la jeunesse et de la vieillesse, soutient une modeste mais tonique écriture de l’acceptation du monde, dans ses plaisirs et ses douleurs. Ainsi s’affirment à la fin de l’ancien Régime de petites réputations d’écriture, comme celles des frères Rigaud, l’un commerçant, l’autre médecin.
La Révolution n’est pas une éclipse d’écriture. Rigaud, Tandon, proposent des "apologues agréables" en dialecte, destinés à gagner au nouveau régime les "personnes peu instruites de la ville et les campagnards". Mais quand la crise religieuse ébranle les consciences, le club jacobin n’hésite pas à développer, dans l’hiver l79O-l79l, une entreprise de publication dialectale, dont la prose argumentative s’adresse à l’ensemble des citoyens. Dans le même temps, des enthousiasmes fédératifs de 1790 à la mobilisation patriotique de 1792-l793, la chanson dialectale, inscrite dans les registres habituels de la convivialité festive, accompagne les événements. L’idiome a droit de cité dans la révolution montpélliéraine, au point qu’en 1794, alors que les sociétés populaires l’utilisent pour galvaniser les énergies, Rigaud publie un recueil reprenant un apologue politique de 1790 et une longue pièce distractive d’avant 1789 qui pose l’idiome, aussi, dans le registre du divertissement, comme si les gages politiques donnés par Rigaud l’autorisaient à manifester tout son plaisir d’écriture.
Quelle différence entre Montpellier et Nîmes. Vincens y constate en 1790 la déchéance sociologique de "notre idiome actuel qui, adouci par un accent facile et agréable, et embelli par l’imagination vive et riante de nos troubadours, est devenu célèbre par leurs poésies. Toutes les classes de citoyens n’en avoient pas d’autre à Nismes il y a environ soixante ans ; mais la correspondance avec la capitale étant devenue plus fréquente et plus intime, le français a pris le dessus, et la langue romance a été reléguée parmi le bas peuple et les chansonniers des charivaris". L’idiome est donc abandonné par les élites à ce peuple ouvrier (comtadins, dauphinois, lyonnais, cévenols surtout mêlés chez ces exploités de la soierie), ou paysan (les journaliers, futurs cabots ). La péjoration socio-géographique accroît le clivage des langues. "La rudesse et l’âpreté de la langue des montagnards, qu’attire à Nismes l’industrie [...] altèrent un peu l’agrément et la douceur de la prononciation des habitans...". Aussi, à la différence de Montpellier, Nîmes ne semble guère être, avant 1789, le lieu d’une écriture de la convivialité bourgeoise, ni, pendant la Révolution, celui d’une utilisation politique de l’idiome.
L’influence francisatrice du protestantisme pèse sans doute, mais des acteurs majeurs de l’écriture d’oc, révélés sous le Consulat, sont protestants : le nîmois Aubanel, le cévenol Fabre d’Olivet. Sans doute la rencontre du préjugé de classe (occitan, langue du peuple) et du clivage politique (la partie catholique du peuple est majoritairement contre-révolutionnaire) a pu bloquer l’intérêt dialectal chez les élites bourgeoises nîmoises.
Cette écriture pointe cependant en 1788 : une pièce bilingue, que la bourgeoisie nîmoise diffuse dans toute la France, salue le recul du pouvoir : les privilégiés, les bourgeois y parlent français, et, dans la traditionnelle représentation d’un peuple naïf, et généreux, les tafataires parlent l’idiome. Un poème dialectal présente aussi les revendications du Tiers. Mais il semble, dans l’état actuel de nos connaissances, que ces trois coups ne soient suivis d’aucune pièce entre 1789 et l8OO. La violence des affrontements nîmois contraste avec le calme relatif de Montpellier ; explique-t-elle cette absence de texte ? Faut-il l’imputer à l’impossibilité d’articuler une représentation homogène (et dialectale) du peuple sur les événements ? Le chantier est à creuser.
Le retour à l’Ordre consulaire libère une écriture du plaisir dialectal, engrangée par les Amateurs, dans le quant-à-soi, pendant les années révolutionnaires. Mais ce que Montpellier peut vivre en normalité presque triomphante n’est proposé à Nîmes qu’avec prudence : ainsi Aubanel, ex-officier, désormais juge de paix, (protestant), écrit en avertissement de son beau travail de langue, l’Anacréon languedocien : "Ce petit ouvrage resté à sa première ébauche, est le fruit de quelques heures, et ne fut entrepris que comme un essai. Le Languedocien est trop méprisé aujourd’hui, pour qu’on puisse s’en occuper sérieusement ; cependant cet idiome, tel qu’il se parle à Nismes, est un des plus agréables qu’on connoisse ; celui de Provence a une rudesse et un fonds de grossièreté qui rebute, celui des Cévennes a ces défauts à un plus haut degré, ce qui peut provenir de ce que le langage en est moins altéré ; mais à Nismes son mélange avec la langue française a donné un adoucissement aux termes conservés, et, de l’aveu des connoisseurs étrangers et impartiaux, il mérite la préférence. Il l’emporte même sur celui de Montpellier si vanté.[...] Le Languedocien a une expression et une grâce enchanteresse ; il n’est nullement propre à la prose : quant à la poésie, il ne comporte pas le style élevé, mais un homme d’esprit et de goût pourroit l’employer avec succès dans le genre anacréontique. Tout ce qui est érotique est de son ressort : il faut cependant y prendre garde et éviter de tomber dans le style bas et rampant. Lorsqu’on a un fonds juste et naturel, il est facile de réussir et de rencontrer cet heureux milieu le seul convenable ; mais, je ne saurois trop le recommander, c’est à la tournure, à la phrase patoise à laquelle il faut sur-tout s’atttacher, encore plus qu’aux mots"
Aubanel ne témoigne donc pas pour une collectivité, encore moins pour un peuple : l’occitan est pris en compte dans la mesure où, détaché de l’authenticité populaire, il est pénétré de francitude. Mais Aubanel témoigne, à sa façon, pour l’esprit de la langue, dont il souligne l’exquise mais rare jouissance. Cette écriture ne saurait être à la portée de tous.
À Montpellier au contraire, où en coup d’envoi, on édite pour la première fois, en 1797, les joyeusetés de l’abbé Fabre, l’écriture de l’idiome, qui s’autorise de l’ordre consulaire, se pose en bien convivial de la cité. Les "Troubadours" du Clapas, Tandon, Martin, Rigaud, auxquels les montpelliérains appelés aux affaires nationales, comme Chaptal, marquent leur bienveillance, publient fables et contes. Une abondante production de chansons, amoureuses ou plaisantes, popularise les noms de Gaussinel, Pons, etc.
La différence est évidente avec la Provence où l’idiome semble barré d’écriture. Millin, de passage à Aix et à Arles, fait moisson patrimoniale, c’est à Montpellier qu’il rencontre des auteurs vivants.
Le théâtre dialectal de Marseille assume les processus diglossiques, celui de Montpellier, moins fourni en pièces mais non en public, transcende la diglossie par des œuvres plus élaborées en distanciation historique, et les propose en bien commun de la Cité.
Cette tranquillité créatrice, appuyée d’un consensus sur des choix graphiques spécifiques, est troublée, en 1803, quand Fabre d’Olivet ouvre à la poésie d’oc ses plus hauts registres. On mesure l’isolement de l’Ossian d’Occitanie par l’accueil des deux grands lieux de publication dialectale du temps, Montpellier et Nîmes.
Aubanel, chargé par l’Académie du Gard de rendre compte de la supercherie, ne dit rien, sinon qu’il n’est pas dupe, comme ébloui par le coup qui le renvoie à la modestie de ses choix d’écriture. Le jeune commerçant Martin, de Montpellier, plus direct, s’interroge lucidement sur la qualité de la langue à utiliser en poésie dialectale. Il écrit en l8l2 au ministre de l’intérieur : "Il est de fait que, depuis moins de trente années, notre patois a dégénéré, et a pris une physionomie un peu française. Nous nous imaginons de parler l’idiome de nos pères, et nous ne parlons plus qu’un français patoicisé dans les terminaisons. Les mots d’origine vraiment patoise nous semblent grossiers, et nous n’osons plus les employer qu’en traitant des sujets comiques. Ce n’est pas que l’on pût approuver un auteur qui, d’après l’opinion reçue que l’ancien patois s’est conservé chez le bas peuple, n’employât que les locutions de nos halles, pour traduire la parabole de l’enfant prodigue, et ne ferait alors qu’une copie dégoûtante et grotesque d’un original majestueux et imposant ; copie, qui ne serait à proprement parler qu’une parodie".
Quel occitan écrire ? le parler francisé des élites trahit le génie de l’idiome, le parler encore authentique du bas peuple situe, par force, dans les registres de l’encanaillement. La réponse rejoint celle d’Aubanel : "le traducteur, qui mettrait aujourd’huy à contribution le vieux patois ferait une sottise.[...] J’ai pu employer des locutions plus originales, prises au figuré ; car c’est au figuré sur-tout que notre patois a des tournures plaisantes, vigoureuses, inimitables, et qui se rapprochent sensiblement de celles de Marot et des auteurs contemporains". La découverte des poésies de Fabre d’Olivet n’incite donc pas Martin à d’autres ambitions, au contraire : "Dans un âge où l’on connaît à peine la nécessité de réfléchir, n’ayant griffonné jusqu’à présent que des lettres de commerce, je présume combien faible doit être mon petit essai.[...] Je me flatte encore, Monseigneur, que si jamais un amateur éclairé de notre idiome parcourt mon petit recueil, il ne le confondra pas avec certains autres, faits récemment de pièces très modernes, dans lesquelles, pour avoir le droit de les affubler d’une date ancienne, on a intercalé quelques vieux mots languedociens. Le mal ne serait pas grand si ces recueils ne devenaient une source d’erreurs pour les personnes qui pourroient par la suite faire des recherches sans une parfaite connaissance de cause".
Martin, qui ne sait saluer la folie grandiose de Fabre, piétine dans un registre sans ambitions, en souffre, conscient qu’il n’en est pas d’autre possible. Tous les Montpelliérains ne s’en tiendront pas à cette position réductrice : ainsi l’influence de Fabre d’Olivet est perceptible dans les pièces de circonstance du professeur Touchy.
Il en va différemment à Nîmes où Aubanel, après quelques années de latence, brûle ses vaisseaux. Le choc de la lecture de Fabre d’Olivet l’amène à interroger sa pratique d’écrivain, devant l’Académie du Gard, sur la possibilité de conquérir à la langue d’oc de plus nobles registres : "On a vu plus haut, dans l’analise d’une discussion sur le génie et l’état actuel de l’idiome languedocien, combien il résiste au ton noble et élevé, et combien il est peu propre à la grande poésie. Ces difficultés bien reconnues n’ont pas empêché M.Aubanel de tenter, dans ce genre et dans cette langue, un essai, et cet essai a été heureux. Il avait le droit de compter sur ses forces. Il a entrepris de faire passer, dans notre langue vulgaire, les premières octaves du IVe chant de la Jérusalem délivrée, en leur conservant leur forme et leur caractère. Tous ceux qui ont cultivé les muses languedociennes, apprécieront avec nous le travail de M.Aubanel, et sentiront toute la vérité des réflexions dont il le fait précéder. Il y rappelle tous les obstacles qu’il y a rencontrés et que sa traduction fait presque oublier. Les principaux, selon lui, sont dans la familiarité de la langue, dans l’emploi trop fréquent, mais nécessaire, des augmentatifs et des diminutifs, et sur-tout dans la rareté des rimes nobles et riches. Notre auteur a annoncé à l’Académie le projet de traduire ainsi plusieurs morceaux choisis des poètes anciens et modernes. Il veut essayer jusqu’à quel point le languedocien peut devenir flexible et se prêter à tous les tons. C’est une éducation à faire ; et la première tentative de M.Aubanel nous prouve assez ce que nous pouvons en attendre."
Il est singulier, mais compréhensible, que la tentative d’écriture littéraire "vraie" soit venue de cette frange du Bas Languedoc, pénétrée de protestantisme cultivé, d’érudition éclairée. Quelle différence d’ambitions et de ton entre Fabre d’Olivet, Touchy, et les auteurs provençaux du temps ! Mais il n’est pas étonnant que l’aventure se soit fracassée sur les blocages diglossiques, plus forts qu’ailleurs encore à Nîmes, du fait des affrontements de classe, plus pervers à Montpellier où ils sont masqués par la connivence bourgeoise commune.
Après le retour des Bourbons, Tandon, Aubanel, qui rééditaient leurs ouvrages déjà classiques, se tairont désormais, comme si leur écriture ne pouvait survivre à l’ordre impérial. Les Rigaud ont mieux négocié le tournant politique, mais le foyer dialectal de Montpellier ne s’investit plus que dans la "fabrication" des œuvres complètes de l’abbé Fabre, dont Martin est un des maîtres d’œuvre, et d’autres entreprises patrimoniales, significatives d’une impuissance. Martin peut en 1827 faire lucidement le point sur le destin désormais achevé d’une langue et de la création dans cette langue, pour en donner anthologie.
Sous la Monarchie de Juillet, Montpellier n’est plus que le lieu de l’écartèlement traditionnel poussé à ses extrêmes conséquences : alors que, premier recul, les auteurs de romances passent au français, les ateliers de chansons populaires de carnaval replacent l’occitan dans son statut compensatoire et rituel. Dans le même temps, le dépouillement des archives médiévales et la fascination qu’exerce la vieille langue suscitent une savante supercherie de Moquin-Tandon.
À Nîmes, l’idiome a sa part dans les célébrations unanimistes du retour des Bourbons, mais la terreur blanche, revanche catholique, fracasse le consensus bourgeois de l’époque impériale. Aubanel le protestant se taît. Le peuple catholique royaliste suit des chefs, qui ne ressentent semble-t-il pas le besoin d’une publication dialectale. L’écriture de l’idiome, jouet laissé aux bourgeois éclairés de l’Empire, concerne-t-elle les masses frustes et déchaînées ? Quand le calme (relatif) est rétabli, un long poème en langue d’oc peint l’a-normalité des vingt cinq années de Révolution, (où les protestants et la canaille ont tenu le haut du pavé), comme pour les clore et laisser place au français de la normalité.
Le magistrat Roustan, qui sous la Restauration inscrit son plaisir d’écriture dans des publications sans cesse augmentées, est un légitimiste qui n’en demeure pas moins isolé, sans émules, écrivain dialectal de service. Comme son voisin arlésien de Truchet, il contribue à mettre en place les registres de la provençalité : les quatre saisons, les scènes de la vie champêtre, etc. Mais il est aussi peintre désabusé de l’humaine nature, de la médiocrité urbaine, de l’exploitation des pauvres. Sans doute est-ce pour cela que ses Boufounados, qu’il distribue, demeurent à compte d’auteur.
Ainsi, les deux foyers qui avaient assuré la première vraie renaissance d’une écriture dans l’idiome, autour de 1800, ont épuisé les vertus qui avaient pu les animer. Montpellier demeure lieu de restitution patrimoniale, de fidélité, Nîmes laissera mourir Aubanel dans l’indifférence. Les deux cités, que Desanat tente d’intéresser à son Bouil-Abaisso demeurent indifférentes au bouillonnement des années 1840, jusqu’à la reprise d’écriture, populaire et littéraire, qui suit 1848.

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