Comme souvent, me voici parti (l’âge aidant), vers le terres de l’enfance...
Merveille d’Internet… Je comprends enfin le sens de cette « main qui étreint », que tout jeune j’entendais souvent revenir, sans autre explication, et à diverses occasions, dans la bouche de ma grand-mère et ses voisines, habituées de la chaise sortie devant la porte et du feuilleton commenté.
Je ne m’étais jamais enquis du sens véritable et de l’origine de l’expression.
Mais l’âge me reportant vers les souvenirs d’enfance, Arte et Internet aidant aussitôt, j’ai appris que La Main qui étreint (premier épisode des Mystères des New York, 1916, qui donna matière au célèbre feuilleton de Pathé) était l’œuvre du polygraphe romancier populaire Pierre Decourcelle, qui eut son heure de gloire à la charnière des XIXe et XXe siècles ; et j’appris par la même occasion que Max et la Main qui étreint (1916) était le titre d’un burlesque de 20 minutes du grand comique français Max Linder !
En 1916, ma grand-mère avait 24 ans, et elle travaillait "aux obus", à la Pyrotechnie...