Après le cri de Virginie Despentes [1] et la réponse cinglante de Natacha Polony, ma boite mail de mâle blanc cisgenre [2] n’est plus encombrée d’articles polémiques concernant la nuit des Césars [3]et Polanski.
Une des conséquences évidentes de la crise sanitaire est qu’elle rétablit l’ordre des valeurs d’efficience sociale.
Que pèsent les débordements germanopratins de ces dernières semaines, que pèsent les ridicules batailles d’égos intellectuels, cinématographiques ou éditoriaux, devant les urgences de l’heure et ceux qui les combattent ? Non qu’il faille railler les débats entre « spécialistes » de la culture, de la création, de la diffusion des idées, et encore moins ceux, fondamentaux, sur les droits des femmes et les atteintes à ces droits. Mais, en ce qui concerne ce micro climat nombriliste germanopratin, quelle différence, par exemple, avec les débats qui agitaient les cercles éclairés du XVIIIe siècle. Une autre élite celle-là, et qui a sa façon fit vraiment bouger les choses…