Internet est cruel, qui n’efface rien [1].
En 2015, tout fier de son tropisme sud-américain, tout auréolé de ses contacts avec les pays d’Amérique latine où la gauche bolivarienne au pouvoir – pour lui réservoir d’idées et de programmes -, l’accueillait comme un chef d’État, tout enthousiasmé par la victoire historique de son vieil ami grec Tsipras, et de son mouvement Syriza dont il s’inspirait, notre Líder maximo s’en allait soutenir en Espagne, et en espagnol, l’essor du mouvement Podemos dont il s’inspirait également.
Et de conclure, en parlant des Gauches radicales européennes :
« Mon score en 2012 a été un coup de booster. On se nourrit les uns du score des autres. Je pensais que ça prendrait dix ans après la crise pour nous voir gagner, comme en Amérique latine. Finalement, la Grèce est tombée en moins de six ans. C’est bon signe. »
Il y a des jours où il vaut mieux ne pas pronostiquer, hélas, tant sur l’Amérique latine, où la vaste carte rouge des pays "progressistes" s’est réduite comme peau de chagrin que sur l’Europe, et en particulier sur la Grèce [2] Ce qui ne signifie pas qu’il ne faille pas garder l’espérance... Après la secousse du coup d’État, la Bolivie a tenu bon.
Mais que J.L.-M ne joue plus les aruspices !