Je viens de lire avec stupéfaction et indignation la résolution « historique » votée par la majorité du Parlement européen, droite et sociaux démocrates confondus.
Allez-y voir :
Parlement européen
Professeur d’histoire retraité, je me félicite de ne pas avoir à enseigner une Histoire ainsi passée à la moulinette européenne. Mise dans le même sac du communisme et du nazisme ; voile pudique jeté sur les responsabilités des puissances occidentales et du capitalisme allemand dans la montée et l’affirmation du nazisme ; pacte germano-soviétique dénoncé sans la moindre mention au lâche traité de Munich, signé par la France et la Grande Bretagne un an avant ; curieuse omission du rôle décisif de l’URSS dans la défaite du nazisme ; silence total sur la complicité atlantique avec les régimes dictatoriaux d’Espagne, du Portugal, et de la Grèce ; et, sucre sur les poires, appel à la condamnation légale de toute mention positive du nazisme… et du communisme.
J’imagine quelle aurait été la réaction de mon père à la lecture de ce texte, lui qui, comme tant d’autres, a adhéré au communisme dans la Résistance.