Curieuse (et unique) rencontre de Brassens le libertaire, l’apolitique absolu, avec Aragon alors chantre officiel du Parti communiste, quand, en 1953, Brassens met en musique le célèbre « Il n’y a pas d’amour heureux », que les Français purent découvrir au lendemain même de la guerre. Seghers le publia en 1944 et 1946 dans La Diane française, nourrie des poèmes de la Résistance dont plusieurs avaient déjà circulé clandestinement . Mais ici, la tonalité intimiste et clairement personnelle n’est pas (...)