Il y a un an, la lassitude et les premières annonces de l’épidémie signaient la fin (très provisoire) de la plus grande révolte populaire que la France ait connue depuis mai 1968. Révolte spontanée, sans véritables chefs, propagée en traînée de poudre grâce aux réseaux dits sociaux. Révolte interclassiste, chômeurs, petits patrons et petits artisans aux abois, travailleurs précaires, salariés menacés dans leur emploi par la mondialisation capitaliste, femmes sans revenus en grande solitude, intermittents… (...)