La Seyne sur Mer

Site de René Merle, historien et écrivain.


Articles récents

  • À propos de la censure. De la nature du Parti socialiste

    18 octobre, par René Merle

    Quand j’étais ado (je suis né en 1936), je vivais dans un milieu communiste où j’entendais répéter : « les socialistes sont des sociaux traitres, ils ont trahi le Cartel des Gauches en 1924 en renonçant à affronter le fameux Mur de l’argent, ils ont trahi le Front populaire dès 1937, et aujourd’hui ils sont vendus à l’atlantisme. Nous n’avons rien à voir avec les dirigeants socialistes, mais nous ne renonçons pas à l’union à la base avec les travailleurs socialistes », car, j’ajoute, il y avait encore des (...)

  • À propos de nos « amis » d’outre Atlantique

    17 octobre, par René Merle

    On ne peut qu’être soulagé pour les otages israéliens et pour les prisonniers palestiniens, et se féliciter du répit accordé à la malheureuse population de Gaza. On ne peut qu’imaginer quel sentiment de toute puissance ressent Trump, d’apparaître comme celui qui par la menace de la force a fait plier les belligérants. En fait, il a surtout fait quelque peu plier son chef de guerre choisi par Dieu, qui se serait satisfait d’une guerre interminable qui l’empêcherait de perdre son pouvoir, et qui est prêt (...)

  • Origine du latin ?

    17 octobre, par René Merle

    Dans l’article Lamentations sur la langue française, je disais mon regret de ne pas avoir pu apprendre le latin, socle de notre langue française, et de bien d’autres.
    Mais, me dit ma propension à envisager les choses dans leur évolution, il est évident que le latin lui-même, parler rustique comme tant d’autres langues italiques indoeuropéennes, (et voisin du mystérieux étrusque [1] qui lui n’a rien d’indoeuropéen), est l’aboutissement d’une longue évolution d’un des rameaux obscurs de ce que l’on appelle, (...)

  • Quel ringard je suis

    16 octobre, par René Merle

    Quel ringard que je suis, de m’obstiner à dire encore « souper » pour « diner », « diner » pour « déjeuner » et « 5 heures » pour dix-sept heures.
    Ce qui ne manque pas parfois de créer des confusions avec les gens plus jeunes que moi.
    Mais qui me maintient dans une identité à laquelle je tiens.

  • Sigmund Freud, Moïse et son peuple...

    16 octobre, par René Merle

    Cf. : Peuple juif
    Je donne ici quelques extraits de Sigmund Freud, Moïse et le monothéisme, 1939, traduit en français par Anne Berman, Les classiques des sciences sociales, Québec. Cette publication de 1939 était l’aboutissement assumé de deux tentatives (1914, 1934) d’une réflexion de Freud sur Moïse et la judaïté. Freud y assume pleinement sa judaïté en dehors de toute croyance religieuse. Il essaie de mieux répondre à la question qu’il posait à Stefan Zweig en 1934, alors que le nazisme s’installait (...)

  • Pauvre Angela Merkel

    15 octobre, par René Merle

    J’ai lu dans le Figaro du 10 octobre : « Elle parle comme une propagandiste russe » : Angela Merkel critiquée après avoir laissé entendre que la Pologne et les pays baltes portent une part de responsabilité dans la guerre en Ukraine. » « Dans une interview à un média hongrois, l’ex-chancelière allemande est revenue sur les débuts du conflit en Ukraine, soulignant la réaction frileuse de la Pologne et des pays baltes face à sa proposition de négociations conjointes avec Poutine en 2021. Ses propos ont (...)

  • Lamentations sur la langue française

    15 octobre, par René Merle

    Je viens encore de lire des lamentations sur la langue française qui s’en va, dans la dégradation de son enseignement, le laxisme des media audiovisuels, la propension des soi-disant classes supérieures à lui préférer l’anglo-américain, l’interférence d’une immigration non assimilée, et j’en passe. Si une langue est à l’évidence un bien commun qui doit nous permettre de communiquer au présent, elle est aussi l’aboutissement provisoire d’une très longue évolution qui, malgré la scolarité obligatoire, semble (...)

  • gozmail.bzh

    14 octobre, par René Merle

    j’ai reçu il y a peu le message d’un jeune lecteur qui venait de découvrir mon site, auquel il venait de s’abonner. Il me faisait justement remarquer que j’avais tort d’imaginer toute la jeunesse décérébrée et piégée par les algorithmes. J’en conviens bien volontiers. Depuis ma retraite d’enseignant, en 1996, et la vie étant ce qu’elle est, j’ai eu fort peu d’occasions de rencontrer des jeunes gens, et ce que j’en ai su était plutôt lié à des infos qu’à de vraies rencontres. Mea culpa. Autre chose : J’ai été (...)

  • Balzac sur Stendhal

    14 octobre, par René Merle

    La Revue parisienne est l’éphémère revue créée par Balzac (désormais affublé d’une particule) et par Armand Dutacq, directeur du Siècle, en 1840. Dans son dernier numéro (25 septembre 1840), Balzac donne un important article sur Stendhal. Mais ce n’est qu’après une longue entame [1] que Balzac commence à s’exprimer sur Stendhal. L’entame se termine ainsi ; "La Chartreuse de Parme, est dans notre époque et jusqu’à présent, le chef d’œuvre de la littérature à idées."
    Et voici la suite
    La suite est une longue (...)

  • Le coche et la mouche

    13 octobre, par René Merle

    Laissant le Premier Ministre se dépatouiller des basses besognes politiciennes, (former un gouvernement de socle commun avec les mêmes sans les mêmes : le résultat est assez pittoresque), notre Président sera en Égypte en soutien à la mise en œuvre de l’accord présenté par le président américain, Donald Trump, pour mettre fin à la guerre à Gaza. Je ne sais pourquoi, cela m’a donné l’envie de relire La Fontaine.
    Le coche et la mouche
    Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au (...)

  • À propos du protestantisme

    13 octobre, par René Merle

    Ce n’est pas sans émotion que fin août j’avais écho du rassemblement annuel des protestants réformés dans les Cévennes à l’Assemblée du Désert J’ai toujours profondément respecté ce Protestantisme réformé qui dégagea l’homme de la soumission infantile et proposa une religion de la responsabilité personnelle. Et j’ai également toujours eu un faible pour les persécutés (non sans savoir qu’ils peuvent à leur tour devenir persécuteurs) Du coup, j’ai regardé une fois de plus le superbe film de Patrice Chéreau, La Reine (...)

  • Anatole France, Monsieur Bergeret et la République

    12 octobre, par René Merle

    Anatole France (1844-1924), que malheureusement on ne lit guère aujourd’hui, a pourtant jeté sur le France de son temps un regard qui ne saurait nous laisser indifférent en ce qui concerne la France d’aujourd’hui. Notamment sur le sentiment républicain que notre actuel monarque ne semble pas avoir jamais compris. On peut lire par exemple dans l’Orme du mail (paru en 1897, dans les débuts de l’affaire Dreyfus), à la fin d’un débat entre le très réactionnaire mais sympathique abbé Lantaigne et le (...)

  • Marie d’Agoult et Chateaubriand

    12 octobre, par René Merle

    Marie d’Agoult (1805-1876), qui fut célèbre sous son nom de plume de Daniel Stern, évoque dans Mes Souvenirs, édition posthume, (1880 ), la rencontre de la très jeune fille qu’elle était en 1821, avec Chateaubriand, lors d’un séjour familial en Allemagne :
    « On ne peut mieux caractériser ce que fut l’engouement pour le romantisme que suscitèrent les publications de Chateaubriand sous l’Empire. M. de Chateaubriand venait d’être nommé ministre plénipotentiaire de France en Prusse. Il se rendait à Berlin (6 (...)

  • Françaises, Français...

    11 octobre, par René Merle

    Françaises, Français, mes chers Administrés,
    Vous avez eu la naïveté de me choisir comme président, en 2017 et en 2022. J’entends aujourd’hui des murmures. Mais ce n’est pas à Moi qu’il faut vous en prendre, c’est à vous. Vous m’avez donné le pouvoir de choisir le Premier Ministre. J’ai eu la sagesse de nommer un très proche ami, qui n’a même pas besoin de venir à l’Élysée pour savoir ce que je pense, car il est pénétré de la pensée Macron, celle de votre guide infaillible, de votre maréchal en chef, de votre (...)

  • J’avions reçu commandement

    11 octobre, par René Merle

    Vieille chanson antimilitariste chantée ici par Marc Ogeret
    https://youtu.be/FJo07H6w970?si=TAnzAefqnHsOfL79
    J’avions reçu commandement De partir pour la guerre Je ne me soucions point vraiment D’abandonner notre mère Pourtant l’a ben fallu J’ai pris mon sac et j’suis venu Pourtant l’a ben fallu J’ai pris mon sac et j’suis venu Ils m’ont donné un grand fusil Une sabre, une gibecière Une grande capote, un grand tapis Pendant jusqu’au derrière Et fallait s’tenir droit Aussi droit qu’un pi qu’un piquet Et (...)

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