La Seyne sur Mer

Site de René Merle, historien et écrivain.

Depuis le 8 janvier 2024, les articles publiés hebdomadairement sur ce site sont des articles anciens, qui peuvent vous aider à vous repérer et vous promener dans les diverses rubriques.


Articles récents

  • Sur la langue de Proudhon

    27 décembre 2020, par René Merle

    L’avocat général à la Cour de cassation Arthur Desjardins ne brillait pas par des sympathies socialistes et révolutionnaires ! Cependant, voici ce que l’on peut lire dans son P.-J. Proudhon, sa vie, ses œuvres, sa doctrine, Paris, Perrin, 1896, t. I, à propos de la langue du grand théoricien révélée dès son premier ouvrage de 1840 : Qu’est-ce que la propriété ? ou Recherche sur le principe du Droit et du Gouvernement [1]
    « Cette argumentation puissante est rehaussée par la magie du style. Il connaît à fond (...)

  • Gaston Couté, près du cimetière...

    27 décembre 2020, par René Merle

    J’ai plusieurs fois évoqué sur ce site l’œuvre du grand chansonnier et poète libertaire Gaston Couté (1880-1911), dont la plus grande partie est écrite (et chantée) en patois beauceron proche de la vallée de la Loire.
    Je ne saurais trop vous inviter à visiter le beau site qui lui est consacré : http://gastoncoute.free.fr
    Voici une de ses plus célèbres chanson, texte extrait de ce site (quelques menues modifications dans la chanson ci-dessous) :
    LE CHAMP DE NAVIOTS
    L’matin, quand qu’j’ai cassé la (...)

  • Hugo et la colonisation

    27 décembre 2020, par René Merle

    Au moment où sont restituées à la République du Bénin des pièces amenées en France, après le pillage en 1892 du palais de Béhanzin, roi d’Abomey, par les troupes coloniales françaises, j’ai eu envie de relire le texte de cette allocution que prononça Hugo, le 18 mai 1879, lors d’un banquet commémoratif de l’abolition de l’esclavage, cérémonie qu’il présidait, en réponse à Victor Schœlcher, l’auteur du décret de 1848 abolissant l’esclavage. L’allocution est bien connue des connaisseurs d’Hugo, mais peut-être ne (...)

  • Baudelaire et la photographie

    27 décembre 2020, par René Merle

    Baudelaire, "Salon de 1859", Curiosités esthétiques, Michel Lévy frères, 1868
    Voici comment Baudelaire réagit à la première des grandes révolutions de l’image qui allaient bouleverser notre vision du monde et notre relation esthétique au monde : « Dans ces jours déplorables, une industrie nouvelle se produisit, qui ne contribua pas peu à confirmer la sottise dans sa foi et à ruiner ce qui pouvait rester de divin dans l’esprit français. Cette foule idolâtre postulait un idéal digne d’elle et approprié à (...)

  • Péguy, à propos des intellectuels

    27 décembre 2020, par René Merle

    La situation actuelle m’amène à revenir et réfléchir sur ce qu’écrivait Péguy à propos des intellectuels. J’extrais ces quelques lignes de De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle, Les cahiers de la quinzaine, Paris 1907, où il revient sur la violente attaque de l’Action française contre "le parti intellectuel" qui par sa mobilisation avait permis qu’éclate "l’Affaire Dreyfus" après sa condamnation. Bien sûr, c’est tout le texte qu’il (...)

  • Joe Bousquet et Balzac

    27 décembre 2020, par René Merle

    Un article du poète et philosophe de Carcassonne

  • Baudelaire, "Les yeux des pauvres"

    27 décembre 2020, par René Merle

    Baudelaire, « Les yeux des pauvres »
    " Ah ! vous voulez savoir pourquoi je vous hais aujourd’hui. Il vous sera sans doute moins facile de le comprendre qu’à moi de vous l’expliquer ; car vous êtes, je crois, le plus bel exemple d’imperméabilité féminine qui se puisse rencontrer. Nous avions passé ensemble une longue journée qui m’avait paru courte. Nous nous étions bien promis que toutes nos pensées nous seraient communes à l’un et à l’autre, et que nos deux âmes désormais n’en feraient plus qu’une ; — un (...)

  • Un fil rouge dans l’œuvre de Verlaine

    27 décembre 2020, par René Merle

    Dans Premiers vers, le premier recueil de poèmes que Verlaine publie en 1864 (il a vingt ans), on trouve ce magnifique "Des morts", magnifiant la mémoire des insurgés parisiens vaincus de 1832 et 1834. En ces années où réapparaît le souvenir du bouillonnement républicain des premières années de la Monarchie de Juillet, Verlaine le teint de rouge. Il est alors familier du cénacle républicain de Louis-Xavier de Ricard, à qui il dédiera trois ans plus tard le poème Des Vaincus, dédié aux prolétaires (...)

  • Pierre Abraham, sur Balzac

    27 décembre 2020, par René Merle

    Le diagnostic de Balzac

  • Jules Verne vu par Léon Blum, 1905

    27 décembre 2020, par René Merle

    De la valeur éducative de l’œuvre

  • Le sonnet d’Arvers

    27 décembre 2020, par René Merle

    Quand on connaît l’immensité et souvent la qualité de l’écriture poétique du XIXème siècle, on ne peut qu’être étonné de constater que le sonnet que Félix Arvers écrivit probablement en 1832 sur le carnet de la fille de Charles Nodier, dont il fréquentait le salon, ait été peut-être la pièce la plus répandue et la plus appréciée dans les salons comme dans les chaumières.
    Mon âme a son secret, ma vie a son mystère : Un amour éternel en un moment conçu. Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire, Et celle (...)

  • Melville ("Moby Dick") et l’Égalité

    27 décembre 2020, par René Merle

    J’extrais ces quelques lignes de la récente relecture d’un livre culte : Herman Melville, Moby Dick ou le Cachalot, Quarto Gallimard, traduction Philippe Jaworski, 2018 : « Considérés en tant que membres de sociétés anonymes ou en tant que nations, les hommes peuvent sembler détestables ; certains sont peut-être des fripouilles, des sots, des meurtriers ; d’autres auront une mine affreuse, un visage décharné ; mais l’être humain dans l’idéal est une créature si noble, si étincelante, si magnifique et (...)

  • Baudelaire et la nudité antique

    27 décembre 2020, par René Merle

    Les fleurs du mal, "Spleen et idéal",1857.
    "J’aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans mensonge et sans anxiété, Et, le ciel amoureux leur caressant l’échine, Exerçaient la santé de leur noble machine. Cybèle alors, fertile en produits généreux, Ne trouvait point ses fils un poids trop onéreux, Mais, louve au coeur gonflé de tendresses communes, Abreuvait l’univers à ses tétines brunes. L’homme, (...)

  • Anatole France, "Monsieur Bergeret à Paris" et l’Affaire Dreyfus.

    27 décembre 2020, par René Merle

    En 1901, l’Affaire qui a violemment divisé le pays s’est achevée sur une décision tristement opportuniste. Alors que l’innocence de Dreyfus est maintenant solidement prouvée, mais qu’un second procès l’a une fois de plus injustement condamné, le Président de la République Émile Loubet gracie Dreyfus en septembre 1899. Pour autant, la profonde fracture qui avait partagé l’opinion demeure. En 1901, Anatole France, dans Monsieur Bergeret à Paris dénonce violemment, mais ironiquement – ce qui rend la (...)

  • Victor Hugo, la Guerre

    27 décembre 2020, par René Merle

    Depuis six mille ans la guerre...

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