Les DSK boys de Macron [1]
Les changements d’étiquette au service d’une même ambition sont vieux comme le monde politique.
Cf. : Du cheminement des hommes, de leurs évolutions et de leurs reniements...
Mais à ce sujet, je ne veux ajouter qu’un mot à l’abondance de commentaires suscités par l’affaire Griveaux.
Si en touchant son orgueilleux ex porte parole et secrétaire d’État, on touche évidemment le Président, on le touche encore plus en rappelant que cet ambitieux fut au cœur du dispositif menant Macron à la victoire électorale en 2017. La finance avait délégué son homme à la présidence, et celui-ci, fort des contacts noués en étant ministre de François Hollande, a fait des jeunes DSK boys son escouade d’attaque [2]. Ils épaulaient DSK dans sa campagne présidentielle, alors que tous les commentateurs prédisaient sa victoire aux présidentielles de 2012. L’affaire de l’hôtel new yorkais en 2011 les frustra de leurs espérances de réussite.
Oui, c’est bien dans ce vivier de jeunes ambitieux socialistes qu’est née la Macronie, et la vacuité de leur engagement « socialistes » se mesure à la plasticité dont ils feront preuve par la suite, et leur capacité à endosser les positions les plus droitières.
De quoi réfléchir sur la nature et le rôle du Parti socialiste, pardon en l’occurrence du social libéralisme, dans ce qu’il avait de plus antinomique avec l’idéal proclamé. Non pas une anomalie soudaine, mais la conclusion d’un long cheminement :
Les opportunistes : socialistes caméléons
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